19 novembre 2013   

Sylvie Therrien et la campagne du CNC dans les médias ces derniers jours

Sylvie Therrien a été renvoyée après avoir divulgué des informations à un journaliste au sujet des quotas de compressions que l’on imposait aux fonctionnaires de l’assurance-emploi. Photo: La Presse canadienne, Darryl Dyck

«Sylvie Therrien a été renvoyée après avoir divulgué des informations à un journaliste au sujet des quotas de compressions que l’on imposait aux fonctionnaires de l’assurance-emploi.» Le Devoir
Photo: La Presse canadienne, Darryl Dyck

«Dénonciation à l’assurance-emploi: un geste qui coûte cher», La Presse, Lina Dib, 17 novembre 2013:

««Un gouvernement conservateur (…) offrira des récompenses monétaires aux dénonciateurs qui signalent des actes répréhensibles.»

«C’est ce qu’on peut lire dans le programme du Parti conservateur du Canada à la campagne électorale de 2006. Stephen Harper et ses troupes surfaient alors sur l’indignation générale face au scandale des commandites. Comment tout un appareil de la fonction publique avait pu laisser faire? Comment avait-on pu museler les quelques fonctionnaires dénonciateurs?

Sylvie Therrien vit chez des amis depuis son renvoi de la fonction publique. Elle n’a plus les moyens de se payer un loyer. Et elle ne peut que souligner l’ironie.

«On me veut à genoux, autant que possible», dit-elle de son ancien employeur qui lui reproche d’avoir révélé qu’il exige des quotas – entre 35 000 $ et 40 000 $ de prestations récupérées par mois – à chaque fonctionnaire enquêtant sur la fraude à l’assurance-emploi.

«Elle est convaincue que cette révélation, elle avait le droit de la faire à un journaliste.

«Ce n’est pas vrai que c’est contre la loi. Et si le gouvernement a une telle loi où on n’a pas le droit de dire la vérité et être honnête avec les citoyens qu’on est supposé servir, à ce moment-là c’est une loi injuste et on ne devrait pas la suivre.» […]»

Au sujet de la campagne de soutien, Sylvie Therrien a ces mots :

««Ça me touche tellement. Les dons des gens sont à un peu plus de 12 000 $», confiait-elle, la semaine dernière. (En date de vendredi, les dons étaient de près de 20 000$.) «Et ça, ce sont des gens, des citoyens, qui me disent »C’est dommage qu’il n’y a pas plus de gens comme toi».» Pour lire l’article dans son ensemble.

 

Dans Le Devoir on traite de cette même promesse des conservateurs :

«Protection des dénonciateurs – Les conservateurs bafouent leur propre loi», La Presse canadienne, Le Devoir, 18 novembre 2013.

 

Et l’on en parle en Colombie-Britanique, dans le Vancouver Sun:

«Thumbnail sketches of four federal whistleblowers and their fates» The Vancouver Sun, November 17, 2013

«Sylvie Therrien

In charge of investigating employment insurance fraud, Therrien told a journalist that investigators have quotas. They each must recover $35,000 to $40,000 a month in EI benefits. The federal government initially denied any quota system when the story made headlines in the spring.

Therrien was fired, and is today unemployed. She has little chance of another job in the public service because her security clearance has been revoked. She also has no access to employment insurance. A campaign launched by the National Council of the Unemployed had collected close to $20,000 in donations by last Friday to help her financially.»

 

 

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